Le coin des techniciens de la finance

Via le fonds commun

  1. lorsque vous investissez 300 dans le fonds commun annuel ( voir plus loin) :
     1/3 va directement dans l’entreprise sélectionnée pour financer le programme d’investissement que nous avons approuvé.
     2/3 va au fonds de garantie également répartis entre sécurisation et gestion des engagements (frais des experts comptables, intérêts dû aux souscripteurs pour les 5 premières années, frais de gestion bancaires etc…)
  1. Donc 2/3 des 300 vont être stockés et gérés par une banque parmi les plus
    sûre au monde et alors :
    2.1 Inévitablement certaines entreprises échoueront avant où au terme des 5
    ans ; Nous considérons dans nos estimations une perte totale alors que ce n’est
    pas toujours le cas. Dès lors, la perte de 100 que l’entreprise en échec a reçue
    impacte négativement le fonds commun, durant que les 200 restant sont placés
    et rapportent des intérêts jusqu’ au terme des 5 ans.
    3 On estime que la perte maximale sur le portefeuille d’entreprises sera de 50 %
    en nombre comme en capital : un objectif de 10 entreprises financées ainsi en
    seconde année semble raisonnable pour un fonds en démarrage. Il en résulte
    qu’une moitié disparaitra durant que l’autre moitié se valorisera jusqu’à pouvoir,
    pour cette partie réussissant, représenter comptablement la double valeur a 5
    ans du capital investit dans ces entreprises subsistantes, par la non distribution
    des résultats d’exploitation obtenus durant cette période de 5 ans, afin de
    privilégier le fonds de roulement et la capacité d’autofinancement de ces jeunes
    entreprises. Ainsi le fonds commun devrait dans son ensemble compenser ses
    pertes par les plus-values certaines des entreprises restantes et le fonds
    financera ses frais par les intérêts financiers de la surcapitalisation.

3.1 A ce stade on pourrait ne pas voir l’intérêt des souscripteurs à constituer un
fonds spéculatif sans rendement significatif, même si son risque est totalement
garanti extrinsèquement. Mais c’est sans compter que sur les 50 % d’entreprises
subsistantes, 20 % selon l’expérience internationale présenteront des
perspectives de fortes valorisations qui dépasseront sensiblement le
doublement évoqué. Comptablement, la valeur justifiera en moyenne un
multiplicateur deux mais les marchés financiers, tels que les fonds de private
equity, et les fonds préparant aux marchés boursiers, anticipent les multiples
possibles bien au-delà de la valeur comptable. Ce n’est donc pas l’entreprise qui
paiera la survaleur potentielle, ni le fonds, mais le marché financier secondaire
et cela peut représenter d’excellentes perspectives, sans certitude il est vrai.

  1. Juridiquement, l’instrument privilégié du fonds pour investir dans ces entreprises d’avenir est l’obligation convertible. Il en existe de nombreuses sortes telles que les ORA, les OCA, les OBSA1 qui présentent l’avantage de n’avoir pas à survaloriser l’actif immatériel à la prise de participation, de rester un titre de créance jusqu’ à l’échéance, créance dotée d’un revenu fixe, et d’offrir au terme convenu de choisir entre remboursement ou conversion. L’inconvénient est bien sûr qu’on ne peut être totalement certain de la qualité de l’investissement qu’a l’issue du placement mais dans cette formule si un grand gain n’est pas certain, la perte en capital est pratiquement exclue, ce qui n’est pas banal Il est important de comprendre que c’est le 3eme tiers de 100, dans l’exemple d’une souscription de 300, qui 100 permettra de verser les 5% / an de rendement garanti dans votre monnaie, de payer les frais d’expert comptables commissaires aux comptes, gestionnaire de la banque, agence de notation pour l’ensemble des dossiers etc… Et cela sans demander à l’entreprise de payer pour se faire afin de n’offrir le flan à aucun compromis. Selon nos estimations il devrait résulter un résultat très favorable au terme des 5ans qui, si la sélection des entreprises est bien faite, (donc – de 50% d’échec) apportera une plus-value potentielle qui sera partagée à la dissolution du fonds, apportera des potentialités d’accords complémentaires aux souscripteurs qui souhaiteront maintenir leur confiance a
    quelques dirigeants, et permettra l’émergence de très belles entreprises Par exemple 2025: 2030, 2026: 2031 etc….

Vous pouvez aussi souscrire directement (en tout ou en partie) au capital des entreprises sélectionnées
Dans ce cas vous ne bénéficiez pas des garanties de mutualisation des pertes et profits négociées par le FCP mais vous pouvez demander aux banquiers dépositaires et/ou gestionnaires des fonds de garanties de répliquer ce système
à votre profit.

Retour en haut